Maritime Information Cooperation & Awareness Center – MICA Center
Résumé: Avec le développement de la crise sanitaire mondiale associée à la pandémie de la Covid-19, on pouvait penser que 2020 verrait un recul du nombre d’événements affectant la sûreté des espaces maritimes. Il n’en a rien été. Avec 375 actes de piraterie et de brigandage reportés, l’année écoulée s’inscrit dans la moyenne des cinq années précédentes.
Le golfe de Guinée, considéré comme la région la plus dangereuse du monde, enregistre toujours de nombreux incidents accompagnés d’actions violentes et de kidnappings. La zone d’intervention des pirates s’étend désormais du large du Ghana jusqu’à la Guinée équatoriale.
En océan Indien, le nombre d’événements reste faible même si l’on observe une recrudescence des vols au mouillage dans le golfe du Bengale.En Asie du Sud-Est, comme en 2019, les détroits de Malacca et de Singapour demeurent les lieux de fixation d’un brigandage qui ne faiblit pas.
L’Amérique latine connaît de nombreux vols dans les grands ports de commerce tandis que la plaisance demeure la cible de voleurs qui sévissent sur l’ensemble de l’arc antillais.
