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Résumé: L’activité policière est l’aspect le plus évident et le plus apparent du système de justice pénale et un service de police respecté est une condition préalable indispensable à une bonne administration de la justice.
La façon dont la police agit dépend de toute une série de variables, dont les doctrines politiques et les attitudes qui ont cours ainsi que l’infrastructure sociale et les traditions locales. Les approches de l’action policière varient selon qu’elles sont fondées sur un degré élevé de contrôle, parfois caractérisé par un affrontement, ou qu’elles mettent l’accent sur les avantages d’une approche reposant sur l’assentiment du public. Les approches du premier type sont habituellement très, essentiellement réactives et de type militariste. Les approches du deuxième type peuvent certes être centralisées, mais l’action policière est considérée comme devant être adaptée à la situation des communautés locales pour identifier et régler les problèmes qui se posent.
Dans de nombreux pays, les services de police relèvent d’un ministère du gouvernement, de sorte qu’il se peut que les cadres supérieurs soient nommés à la suite d’un choix politique et/ou aient rang de ministre. Il arrive très fréquemment aussi que les intéressés n’aient aucune expérience préalable de la police.
Il y aura en tout état de cause un responsable dont relèvera une hiérarchie solidement charpentée, chaque échelon ayant des rôles et des responsabilités clairement définis. Cette structure revêtira fréquemment la forme d’une direction centrale coiffant tout un réseau de services locaux, parfois appelés “commissariats” ou “divisions”. Dans presque tous les cas, les services de police sont assurés par le poste de police local et les attitudes, la culture organisationnelle et le comportement des agents locaux auront un effet disproportionné sur l’image positive ou négative que projette l’ensemble du système de justice pénale.